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jeudi, 26 juillet 2007

LE FACTEUR

www.youtube.com/watch?v=EAkLVKZP6g0

Cette chanson me rappelle l'époque où je commençais à apprendre la guitare. Ma soeur ainée en avait achetée une avec des cordes en acier, celle que vous pouvez voir dans mon album photos (photo de 1969).

Elle l'a délaissée très vite trouvant l'apprentissage trop difficile. Elle s'est ensuite acheté un petit orgue. Pour le délaisser également très vite...

J'ai gardé sa guitare et nous avons revendu l'orgue car le son ne me plaisait pas.

Et j'ai continué à apprendre la guitare avec la méthode achetée en même temps. Elle me suivait partout, en vacances, au lycée, chez mon amie Francine dont j'ai parlé dans mes souvenirs. Puis je l'ai donnée à une de mes petites soeurs et elle a fini à la poubelle car ses enfants, trop petits, l'ont crevée. Je regrette maintenant mais c'est un peu tard. J'en suis à ma troisième et j'espère que ma maman me donnera la sienne car elle n'en joue plus.

jeudi, 19 juillet 2007

PLUS ENCORE

Je l'aime mais plus encore

Il me bouleverse, il me renverse

Je l'aime dans mon corps

Des pieds à la tête

Il me transperce, il me bouleverse

Des pieds à la tête

Il me renverse, il me transperce.

(03.07.07)

vendredi, 13 juillet 2007

REVE D'UN INSTANT

Le sable qui colle à ma peau

A tissé une parure d'or

Me voici reine pour quelques heures

Regarder le monde qui m'honore

Un rêve de jeune fille en fleur

Le sable collé à ma peau

En un instant s'est craquelé

Et dans l'eau a glissé.

(30.06.2007)

lundi, 09 juillet 2007

REMERCIEMENTS

87bf6b8a034f7f113a7cbaac1d741a6d.jpgJe tenais à remercier Marc, mon professeur de guitare qui m'a aidée à progresser pendant 10 années, de 1989 à 1999.

Toujours d'humeur égale, il m'a donné de nombreux conseils, m'a permis de supprimer quelques défauts dus à ma pratique autodidacte. Ses cours toujours vivants m'ont beaucoup apporté. Je continue à pratiquer de façon inégale mais j'espère pouvoir me perfectionner encore. Il me faut trouver le temps. Il faut savoir que l'apprentissage dure toute la vie....

(mon professeur est celui debout, habillé en blanc)

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jeudi, 05 juillet 2007

L'IVRESSE

L'ivresse présente du matin au soir

Qui comble un manque sans espoir

Qui nous met au bord du gouffre

Quand la tête et l'àme souffrent

L'ivresse des mots sur le papier

Qui sont débités, sans être reniés

En vertige doux et libérateur

Qui veut atteindre les hauteurs

L'ivresse qui court après le désir

De ton amour en devenir

Que tu cherches à contrôler

Mais que tu veux abuser

L'ivresse de l'amour d'un soir

Celle qui donne de l'espoir

Qui te met au bord du gouffre

Que le corps et les sens déchiffrent.

(24.06.07)

samedi, 23 juin 2007

NE JAMAIS AVOUER

Tes rêves explosent la nuit

Tu ne pourras jamais avouer

Les plus secrets et partager

Avec lui le soleil ou la pluie

Qui viennent toujours t'apporter

Un réconfort ou te faire pleurer.

Il existe, c'est déjà beaucoup

Pour toi qui ne peut rien

Attendre de lui, qui ne sait rien

Tu veux simplement te pendre à son cou.

Tu verras le temps passer et passer

Sans que rien ne bouge entre vous.

Son visage et ses gestes deviendront flous.

Tu ne seras pas plus avancée.

Il ne te restera que le désir

De l'oublier sans avoir su lui dire.

lundi, 18 juin 2007

LES DIMANCHES

Chaque samedi après midi, maman prépare le dessert du dimanche.

Ses tartes aux prunes embaument la maison. Je vois le jus des fruits faire de gros bouillons au milieu de la pâte. Quand elle sort la tarte du four, je cours vers elle et je me régale déjà. Je respire très fort en fermant les yeux et je regrette de devoir attendre jusqu'à demain.

Quelquefois, je l'aide à faire la crème Moka. Je mélange le beurre et le café avec une fourchette. Je malaxe bien le tout pour que le beurre boive le café. Maman mettra cette crème dans une génoise qu'elle roulera pour en faire une bûche.

Les babas au rhum ressemblent à des éponges. Je prend une grosse cuillère, je racle le fond du plat et je verse le rhum au dessus du baba. C'est un jeu sans fin car le rhum retombe au fond du plat.

Les dimanches de fêtes, maman sort sa belle vaisselle de l'armoire et la belle nappe blanche. Aujourd'hui, Oncle Emile et Tante Jeanne viennent de PARIS pour la communion de mon frère. Oncle Emile est le plus âgé des frères de mon Pépé. Son fils unique est mort à la guerre. Il vient rendre visite à tous ses frères, la seule famille qui lui reste. Nous le recevons pour ce grand jour. Il a préparé un cadeau pour mon frère.

La salle à manger n'est pas très grande mais comme il fait beau nous nous retrouvons au jardin pour discuter avant de nous mettre à table. Nous sommes heureux de revoir Oncle Emile en ce beau jour ensoleillé, J'ai mis ma plus belle robe, mes soeurs également. Oncle Emile nous fait des clins d'oeil complices. Il nous raconte des histoires drôles. L'ambiance est très joyeuse. Puis, nous passons à table.

Comme entrée, maman a préparé un bouquet d'asperges. Elle a réussi sa mayonnaise aujourd'hui, elle qui craint toujours de la manquer.

Sur la nappe blanche, nous avons disposé des petits paniers de dragées.

Nous nous régalons ensuite avec de la langue servie avec une sauce onctueuse aux capres.

Ma Mémé est à la cuisine pour aider maman qui a beaucoup de travail avec la vaisselle et sert les plats.

Avant le fromage, nous allons faire quelques photos puis courir dans le jardin pendant que les adultes fument le cigare ou la pipe.

L'après midi se termine déjà avec le dessert qui apparaît dans la cuisine avant d'arriver au milieu de la table.

Encore une belle journée qui a passé trop vite. Nous nous donnons rendez-vous l'année prochaine, à la même époque pour la communion de ma soeur aînée.

vendredi, 15 juin 2007

BAVARDAGES

Je n'ai pas pu mettre la note que j'avais prévue hier soir, Internet fait des siennes, sans doute à cause des orages.

Je me contenterai de bavarder un peu avec vous si vous le voulez bien.

Bientôt la Fêtes de PERES, mon cadeau personnel est acheté.

Jeudi 21 juin : Fête de la Musique (ambiance nocturne assurée dans certains quartiers)

Dans les supermarchés, les tenues de plage sont apparues à l'entrée de tous ces magasins : tongs, serviettes de bains, shorts, jupes courtes, paréos, lunettes de soleil, chapeaux, casquettes, etc..

Personnellement, j'ai acheté une robe de plage bleue à fleurs et à bretelles.

J'en ai profité pour choisir un sèche-cheveux car le mien m'a lâchée ...

Au rayon Librairie Musicale d'un grand magasin national, j'ai feuilleté quelques livres :

Hugues Auffray, 77 ans, donne des conseils pour rester en forme, d'après ses expériences personnelles.

Un nouveau livre sur Julien Clerc, sur Sheila, deux livres sur Dalida...

Je suis passée à la caisse avec un bouquin sur Elvis Presley, écrit par Patrick MAHE "Sur la route d'ELVIS", avec de nombreuses photos et en format de poche, paru chez Grasset.

La caissière en a profité pour me donner une carte postale publicitaire pour un parfum Paco Rabanne proposant un Grand Jeu Concours. Il suffit de gratter pour voir si on gagne 17 000 titres à télécharger sur le site Blackxs.com. Je l'ai remise à mon fils... qui passe des examens en ce moment.

Vu à la télévision hier soir : l'homme le plus grand de la terre (combien ? 2 mètres 80 ?) vient de se marier. Son épouse ne mesure qu'un mètre 60.

Mon patron est toujours parti, les dossiers prennent du retard. Conclusion : dans les jours qui viennent, je vais certainement rentrer tard le soir .... afin de rattraper tout.

Avec les pluies de ces dernières semaines, les herbes folles et les ronces ont pris de l'ampleur dans un coin de mon jardin. J'ai travaillé sous un soleil de plomb deux fois deux heures cette semaine. Et je n'ai pas terminé.

Comme il fait moins chaud depuis hier soir, je vais pouvoir terminer mon repassage et suer un peu moins.

Je vous souhaite un bon week end. J'ai encore à faire.....

mercredi, 13 juin 2007

OLIVIER

C'est dimanche et nous partons en famille chez le plus jeune frère de mon Pépé. Il s'appelle ALBERT et a deux grands fils, JEAN et PIERRE, qui sont mariés. PIERRE, cousin de mon père, est Papa pour la troisième fois d'un petit garçon qu'il appelle OLIVIER.

Dans le grand salon d'ALBERT, nous sommes accueillis à bras ouverts. J'aime ALBERT car l'ambiance est décontractée chez lui. Mes deux cousins, FREDERIQUE et THIERRY, jouent sur le tapis avec leurs petites voitures et un camion. Nous regardons le bébé qui se trouve dans un landau. Mon père a été choisi comme parrain. ALBERT sort un paquet de bonbons et de sucettes et nous l'offre. Il le présente également à ses deux petits fils. Nous nous asseyons, mes 3 soeurs et moi, sur le canapé près de la fenêtre pendant que les adultes discutent. FREDERIQUE et THIERRY se mettent à courir dans tous les sens. Mon père nous prend en photo. Quatre filles de 2 à 10 ans regardant deux petits garçons de 2 à 5 ans, une tranche de vie qui me restera toujours en mémoire. Il y a 10 ans, j'ai envoyé à THIERRY le double des photos de ce dimanche après-midi. Il m'a remerciée en disant : "c'était tout des filles chez vous". Je lui ai répondu : "Non, il y a mon frère aussi, mais vous étiez 6 garçons !".

Personnellement, j'avais trouvé mes cousins un peu trop turbulents pour moi....

samedi, 09 juin 2007

LE FEU ENCORE

Tu me voyais glaçon,

J'étais devenue eau.

Les arbres attendaient la saison,

Je ne disais aucun mot.

La nuit chassait le jour,

Le feu dansait aux alentours.

Je nageais avec courage

Pour atteindre ton rivage

Et ne pas me noyer

Dans ton silence côtoyé.

Chaque jour succédant

Au jour finissant.

En longs chapelets d'or

Le feu brûlait encore.